Si le cercueil magique de Dark Souls qui fait changer de sexe existait, est-ce que tu rentrerais dedans ou pas ? Y a des gens oui, y a des gens non.

Tu parles de rôle social, qui est quelque chose de concret, de descriptible, c'est à dire quelque chose à partir duquel on peut créer une catégorie femme, une catégorie homme, et expliquer ce qui caractérise chacune de ces deux catégories (ou dit autrement : ce qui différencie ces deux catégories).on se sentirait bien mieux si on avait reçu l'autre sexe et son rôle social associé ?
Je pense que ça dépend des trans. Ça peut être une dysphorie, un confort, un sentiment général que "quelque chose cloche", et puis sûrement d'autres choses. Ce qu'il fallait retenir de mon message précédent, c'est qu'on ne sait pas, et qu'on ne saura sûrement jamais parce que ce sont des questions sociales intriquées et complexes. C'est un peu comme chercher le gène de l'homosexualité, si on veut. Le genre, et donc le transgénérisme aussi, sont des comportements ; et donc un individu peut les percevoir, les interpréter, les préférer. Et un individu peut souffrir de ne pas être autorisé à adopter certains comportements.comment un individu peut-il savoir que ce qu'il ressent correspond à la catégorie femme et non à la catégorie homme ?
From the age of two she would break down in tears and tantrums whenever she was forced to dress as a boy.
"Les garçons jouent violemment"her kindergarten friends were 'girls because boys play hard' and she loves dolls' houses
Ces exemples définissent fortement des rôles/comportement propres aux genres, en effet :my child never behaved like a typical boy. As soon as she could walk and talk, she let me know that she belonged in the world of girls: of ballet lessons, princesses and fairy queens.
Tout à fait. Mais ça veut dire, par exemple, souffrir de devoir être viril, car rangé dans le genre "homme", alors qu'on veut passer ses journées à regarder des films sentimentaux en pleurant (exemple volontairement caricatural pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté dans ce que je cherche à expliquer). Donc : souffrir de ne pas se voir exigé de la part de la société les bons stéréotypes de genre.On peut préférer un genre, souffrir de ne pas être dans un genre, se sentir mieux dans un genre.
Pourquoi parles-tu des trans ? Mon propos concerne la question des genres en général, pas seulement dans le cas des trans.Je pense que ça dépend des trans.comment un individu peut-il savoir que ce qu'il ressent correspond à la catégorie femme et non à la catégorie homme ?
C'est un peu obscurantiste là. Il n'y a aucune raison de penser que la science ne comprendra jamais d'où vient l'homosexualité, idem pour la transidentité.Ce qu'il fallait retenir de mon message précédent, c'est qu'on ne sait pas, et qu'on ne saura sûrement jamais parce que ce sont des questions sociales intriquées et complexes. C'est un peu comme chercher le gène de l'homosexualité, si on veut.
Tout ça je suis a priori d'accord.Le genre, et donc le transgénérisme aussi, sont des comportements ; et donc un individu peut les percevoir, les interpréter, les préférer. Et un individu peut souffrir de ne pas être autorisé à adopter certains comportements.
Ce qu'il faut retenir, je pense, c'est qu'un.e trans adopte ou a certains comportements, que ces comportements lui donnent ou non un genre précis ; et que sa propre perception de ces comportements font qu'il s'identifie plutôt à un genre ou un autre.
Mamie, une énième fois : ce n'est pas le "pourquoi" que je te demande, mais le "quoi". Je te demande ce qu'est un genre, concrètement. Si je te demande ce qu'est l'homosexualité, ta réponse seras simple et concrète : tu es sexuellement attiré par des gens du même sexe que toi.EDIT: Si tu me posais une question similaire sur l'homosexualité, je serais bien incapable de répondre, je pense.
"Comment peux-tu savoir que tu n'aimes que les hommes ?"
Ben, parce que je n'aime que les hommes.
Exactement ! (de manière encore plus simple on pourrait le formuler ainsi : "...et se réclamer d'un genre en particulier")Pour moi il y a incompatibilité entre vouloir se libérer des stéréotypes de genre [...] ....et passer d'un genre à l'autre/créer des nouveaux genres.
A priori je suis d'accord avec ça.Ce sont des constructions sociales, des normes, des cases établies par la société. Et pourquoi s'arrêter à 2 genres ? Si on pousse plus loin, on peut inventer de nouveaux stéréotypes, ou combiner des bouts pour créer de nouveaux genres.
Voilà.Si on pousse plus loin, il n'y a aucune différence entre le genre "fille" et le genre "garçon". Il n'y a pas de "genre".
Moi aussi.Mais j'ai l'impression que ça serait encore mieux sans case.
Ça c'est du vol social. On ne peut pas réfléchir en l'absence de stéréotypes, parce que les stéréotypes sont indispensables pour voir le monde. C'est un fantasme de croire que notre raison peut toujours triompher sur des micro-contraintes répétées.trotter a écrit :Pour moi il y a incompatibilité entre vouloir se libérer des stéréotypes de genre ...et passer d'un genre à l'autre/créer des nouveaux genres [...]
si on raisonne en l'absence de stéréotype [...]
Bonne nouvelle, je suis déjà convaincu !Ce dont j'essaie de te convaincre, c'est que tout ceci est basé sur la vision stéréotypée que la société a des genres.
Alors déjà je ne pense pas que ça soit une définition suffisante de l'homosexualité que tu donnes, et je pense que la réalité est plus complexe que ça. Mais évidemment, c'est la réponse la plus rapide, évidente et simple dans notre société, je suis d'accord.Mamie, une énième fois : ce n'est pas le "pourquoi" que je te demande, mais le "quoi". Je te demande ce qu'est un genre, concrètement. Si je te demande ce qu'est l'homosexualité, ta réponse seras simple et concrète : tu es sexuellement attiré par des gens du même sexe que toi.
Je comprends que ça paraisse nébuleux quand j'en parle, parce que... ça l'est. Ce sont des constructions sociales, par essence nébuleuses. Leur nébulosité n'empêche cependant pas de les voir, les reconnaître et les nommer.Quand par contre je te demande ce qu'est qu'un homme (ou une femme), je reçois un tout autre genre de réponse, bien plus nébuleuse (mais j'ai l'impression qu'on avance quand même un peu dans ce débat).