Blublus divers
Re: Blublus divers
Contrairement au reste du peuple je mettrais pas les médocs que tu prends comme coupable désigné, mais plutôt la dépression. Je dis ça car je suis assez similaire mais que j'ai 0 médocs. J'ai quand même un taf qui me fait me lever le matin et des périodes de grâce où je suis quelqu'un de fonctionnel, heureusement.
Je doute qu'il y ai une solution magique pour sortir de ça. Perso je fonctionne beaucoup à l'improvisation, je me laisse un peu porter au hasard et je fais de mon mieux pour ne pas jeter à la poubelle la moindre lubie qui me passe dans le crâne. Par contre ça fait que je suis incapable de faire un truc régulièrement.
Je doute qu'il y ai une solution magique pour sortir de ça. Perso je fonctionne beaucoup à l'improvisation, je me laisse un peu porter au hasard et je fais de mon mieux pour ne pas jeter à la poubelle la moindre lubie qui me passe dans le crâne. Par contre ça fait que je suis incapable de faire un truc régulièrement.
Re: Blublus divers
Au moins, il aura même pas la motivation de se suicider, on peut dormir tranquille.
Re: Blublus divers
Merki Trot' Trot'.bon courage.
Mon traitement actuel me sédate un peu mais c'est pas un gros problème. Quand je glande rien de la journée c'est plus psychologique qu'autre chose. Là par exemple, aussi con que cela puisse être, le mauvais temps y est probablement pour beaucoup.Changer de dosage ou de médoc ?
C'est pas con, j'ai besoin de voir des gens et puis il y a quelques années j'ai fait un an de théâtre et je m'y suis tenu et tout.Essayer de commencer une activité régulière IRL l'an prochain peut être genre escalade ou club de machin.
À part Doude, sa femme, et vous (les amis que je fréquente IVL), j'ai que trois autres amis, vivant aux quatre coins de la France (enfin, aux trois coins de la France, du coup).Faut voir des gens. Des amis. Téléphoner à des gens sinon ?
Dans mon monde, faire des pates c'est déjà "cuisiner". J'en suis là, oui. Je ne me fais jamais de pates, jamais de riz. J'achète des trucs tous faits. Pizzas, salades composées... Je me fais aussi des sandwichs au fromage.Y a des jours où on n'a pas envie de cuisiner alors on fait juste des pâtes
Un paralysé des deux jambes sait pour quelle raison il ne peut pas marcher, ça ne lui permet pas de marcher pour autant. Mon problème est, en résumé, assez simple mais insoluble : il y a trop de moments durant lesquels je n'ai pas beaucoup envie de vivre (dépression légère mais bien présente) et durant ces moments-là je suis incapable de faire la moindre chose contraignante (simple logique : quand on s'enquiquine à faire quelque chose de plus ou moins chiant c'est qu'on a un but derrière, une motivation). Même quand la chose contraignante s'inscrit dans le cadre de quelque chose de globalement cool (le making par exemple). Alors travailler ou même juste nettoyer mon appart, c'est même pas la peine.tu as toi-même identifié la cause de ton malêtre, et donc la sortie ne peut être que l'inverse de ta situation actuelle, c'est-à-dire des activités variées, de la marche en plein air, de la socialisation, de la bonne cuisine...
Oki. Pour les déclics, en effet, je les espérais à l'époque où je ne savais pas que j'étais bipolaire (il y a 15 ans). Aujourd'hui, et depuis longtemps déjà, je sais qu'il n'y aurait rien de pire pour moi que de croire en l'arrivée d'un déclic. Je pourrais facilement avoir l'impression d'avoir des déclics lorsque je suis en phase normale ou en phase hypomaniaque (phase entre la normalité et la phase maniaque, qui est l'inverse de la dépression et que j'ai la flemme de décrire là, de toute façon des phases maniaques -au sens psychiatrique du terme- j'en fais jamais), mais à chaque fois ça retomberait comme un soufflé au premier ciel gris ou autre connerie dans le genre.(mais bon j'ai pas l'impression que tu t'imagines avoir un déclic, je dis ça pour ceux qui voient la situation totalement de l'extérieur)
Non non aucun souci t'inquiète. Et déso d'apprendre que tu vis plus ou moins la même chose. J'espère que tu n'es pas bipolaire ou dépressif (monopolaire). Si tu ne l'es pas tu peux peut-être espérer du mieux "naturellement" (j'insiste sur le "peut-être", en effet j'ai conscience que ne pas avoir de pathologie psychiatrique n'immunisme pas contre le fait d'être mal dans sa tête, mal dans sa vie, etc.).mais je comprends que mes conseils ne soient pas les bienvenus
Merci. Je dois bien admettre que je perds un peu espoir. 32 piges, je fais rien de ma vie, je n'ai même pas le permis, j'ai baisé que deux fois dans ma vie (bon ok c'est pas un concours mais l'épanouissement sexuel c'est important), tout ça... Et la frustration de me dire que, concrètement, les seules barrières à une amélioration de ma vie, elles sont dans ma tête. Parce qu'autrement j'ai pas de problème physique, pas de vrai problème d'argent, un frère/meilleur ami qui m'aide dès que j'ai le moindre souci, je suis (pour le moment) dans une assez grande ville donc pas d'excuse pour pas sortir, etc.je te souhaite quand même autant qu'à moi d'arriver à détricoter ton quotidien, même si ça doit se faire sur des années)
Oki, déso de l'apprendre gros. :o C'est bien que vous (mamie et toi) en parliez, parce que le fait de voir que ne suis pas le seul à avoir ce genre de souci me permet de me regarder un peu moins le nombril (c'est un de mes défauts). Ça ne peut pas me faire de mal de me tourner un peu vers les autres et leurs soucis.Contrairement au reste du peuple je mettrais pas les médocs que tu prends comme coupable désigné, mais plutôt la dépression. Je dis ça car je suis assez similaire mais que j'ai 0 médocs.
T'es con. xD Je ne suis pas mal à ce point de toute façon. ^^ En fait, il y a eu pas mal de périodes de ma vie où j'allais très mal sur le moment. Là, en ce moment, c'est différent : si vous me demandez comment je vais là tout de suite, ça va, c'est pas le top mais je suis pas non plus en dépression. Ce que je ressens en ce moment, c'est plus une lassitude, un ras-le-bol, j'ai l'impression que je suis en train de passer complètement à côté de ma vie. Parce que si j'arrive à 70 ans en n'ayant fait que rien glander dans mon canapé pendant plus de 40 ans (ce qui serait possible, en tout cas tant que l'allocation adulte handicapé existe), je pourrai pas franchement dire que je suis content de la vie que j'ai eu.Au moins, il aura même pas la motivation de se suicider, on peut dormir tranquille.
Après, dans un à deux ans je déménage pour vivre avec Doude et sa famille (à la campagne, dans un appart séparé mais dans la même batisse). Chez eux ça bouge tout le temps (ce qui est normal avec trois enfants de 6 3 et 0 ans) donc peut-être que ça va me booster un peu.
Re: Blublus divers
Ah oui c'est super ça si tu vas vivre avec Doude dans un apparte séparé. Un changement de quotidien moins solitaire peut t'apporter de quoi te remuer à défaut de pouvoir le produire toi-même. Mais ce n'est pas une raison pour attendre tout de cette situation évidemment, parce qu'elle pourrait autant changer beaucoup de choses que rien du tout.
Faire une activité sociale et/ou régulière de n'importe quelle nature qui te plaît peut te permettre de te sociabiliser et être très efficace (toutes proportions gardées), surtout si tu es capable de t'y tenir, ce qui est une chance dans ta situation.
(perso je sais que je n'aime pas faire partie d'un club, car j'ai peu de régularité dans mes habitudes, et une tendance à stresser à cause de mauvais souvenirs (ce qui fait que j'esquiverai probablement ladite activité))
Aussi, je sais que c'est probablement un sentiment qu'on a tous un jour où un autre, d'avoir raté les bonnes occasions de vivre pleinement ; parce qu'en vivant une situation on se coupe d'une autre, et donc ce sentiment est souvent "injustifié" et créé de situations artificielles imaginées (ce qui n'empêche pas de le ressentir pour de bonnes raisons !).
Même les gens dont on a l'impression qu'ils ne ratent pas une occasion, ressentent parfois ce sentiment de passer à côté de tout et de n'avoir rien vécu de signifiant.
(franchement pour la bipolarité je finis même par me demander si je suis pas apparenté bipolaire, ça expliquerait des choses)
Faire une activité sociale et/ou régulière de n'importe quelle nature qui te plaît peut te permettre de te sociabiliser et être très efficace (toutes proportions gardées), surtout si tu es capable de t'y tenir, ce qui est une chance dans ta situation.
(perso je sais que je n'aime pas faire partie d'un club, car j'ai peu de régularité dans mes habitudes, et une tendance à stresser à cause de mauvais souvenirs (ce qui fait que j'esquiverai probablement ladite activité))
Aussi, je sais que c'est probablement un sentiment qu'on a tous un jour où un autre, d'avoir raté les bonnes occasions de vivre pleinement ; parce qu'en vivant une situation on se coupe d'une autre, et donc ce sentiment est souvent "injustifié" et créé de situations artificielles imaginées (ce qui n'empêche pas de le ressentir pour de bonnes raisons !).
Même les gens dont on a l'impression qu'ils ne ratent pas une occasion, ressentent parfois ce sentiment de passer à côté de tout et de n'avoir rien vécu de signifiant.
(franchement pour la bipolarité je finis même par me demander si je suis pas apparenté bipolaire, ça expliquerait des choses)
Re: Blublus divers
Le souci c'est que c'est un diagnostic difficile à poser, qui se fait généralement lors d'une hospitalisation plus ou moins longue (pour que les médecins puissent t'observer suffisamment longtemps). N'hésite pas à en parler à ton médecin.
Le problème dans mon cas c'est que je ne vis aucune situation. ^^"c'est probablement un sentiment qu'on a tous un jour où un autre, d'avoir raté les bonnes occasions de vivre pleinement ; parce qu'en vivant une situation on se coupe d'une autre
Re: Blublus divers
Ouais non ça donne pas trop envie de se faire diagnostiquer ça x)
Surtout que j'ai pas besoin d'hospitalisation a priori.
Oui c'est vrai. Ce que je voulais dire, c'est que tu n'es pas le seul à ressentir la sentiment de rater des choses, et que même si tu vivais des situations très variées, tu aurais probablement le même sentiment, bien que plus rarement.
Surtout que j'ai pas besoin d'hospitalisation a priori.
Oui c'est vrai. Ce que je voulais dire, c'est que tu n'es pas le seul à ressentir la sentiment de rater des choses, et que même si tu vivais des situations très variées, tu aurais probablement le même sentiment, bien que plus rarement.
Re: Blublus divers
Argument de Kheiron sur peut-on rire de tout" :
Certains vont dire "pas de blagues sur les mères, pas le physique", d'autres "pas les confessions", "pas tout ce qui touche aux enfants", d'autres encore "pas touche à mon peuple, à l'esclavage, au génocide... on fait comment les gars ? Pour moi ya pas une peine qui est au dessus de l'autre. Ya pas de hiérarchie.
En ce moment ya un délire sur les femmes et les gros, les homosexuels... on fait très attention à ça. Par contre il n'y a pas d'association pour les personnes qui ont les oreilles écartées. Donc ça on y va. Mais peut être que quelqu'un d'obèse va mieux prendre une vanne sur les gros qu'un mec avec les oreilles écarté prendra une vanne sur ses oreilles.
Qui peut décider ? Il n'y a que la personne qui reçoit la vanne qui sait si elle est drôle pour elle.
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Re: Blublus divers
Toutes les blagues dont il parle, c'est des blagues sur la personne, sur son physique, sa religion, son orientation sexuelle etc.
Pourquoi il veut absolument se moquer des gens ? Il y a d'autres types de blagues.
Pourquoi il veut absolument prendre le risque de faire souffrir/blesser quelqu'un pour... être drôle 10 seondes ? Pour une blague ?
Drôle de calcul.
Rire, c'est un geste social : c'est se mettre d'accord, tous ensemble, sur l'emplacement de la frontière entre ce qui est accepté socialement et ce qui ne l'est pas. Rire d'un gros, c'est convenir ensemble que c'est mal d'être gros. Si le gros rigole, il admet lui-même (ou prétend admettre si c'est un faux rire) être du mauvais côté de la frontière. Ça veut dire "ouais j'ai déconné, je ferai des efforts". S'il ne rit pas, ça veut dire qu'il n'est pas d'accord sur le fait qu'il soit du mauvais côté de la frontière d'acceptabilité, qu'il s'oppose publiquement à cette suggestion d'emplacement de la frontière.
On rit seulement pour les "crimes peu graves". Lorsque le crime est trop grave, on n'emploie plus le rire pour remettre une personne dans le droit chemin, mais la colère.
Pourquoi il veut absolument se moquer des gens ? Il y a d'autres types de blagues.
Pourquoi il veut absolument prendre le risque de faire souffrir/blesser quelqu'un pour... être drôle 10 seondes ? Pour une blague ?
Drôle de calcul.
Rire, c'est un geste social : c'est se mettre d'accord, tous ensemble, sur l'emplacement de la frontière entre ce qui est accepté socialement et ce qui ne l'est pas. Rire d'un gros, c'est convenir ensemble que c'est mal d'être gros. Si le gros rigole, il admet lui-même (ou prétend admettre si c'est un faux rire) être du mauvais côté de la frontière. Ça veut dire "ouais j'ai déconné, je ferai des efforts". S'il ne rit pas, ça veut dire qu'il n'est pas d'accord sur le fait qu'il soit du mauvais côté de la frontière d'acceptabilité, qu'il s'oppose publiquement à cette suggestion d'emplacement de la frontière.
On rit seulement pour les "crimes peu graves". Lorsque le crime est trop grave, on n'emploie plus le rire pour remettre une personne dans le droit chemin, mais la colère.
Re: Blublus divers
Donc d'après toi le rire ne peut être qu'un calcul et un message/convention sociale ?
Tu vas me faire la promesse de ne plus aller à ces cocktails huppés où les gens ne rient que par calcul et par intérêt, et aller te biturer la gueule au bistrot de Roger avec le gros Bob qui raconte des blagues de cul pleines de poils.
Tu vas me faire la promesse de ne plus aller à ces cocktails huppés où les gens ne rient que par calcul et par intérêt, et aller te biturer la gueule au bistrot de Roger avec le gros Bob qui raconte des blagues de cul pleines de poils.
- Roi of the Suisse
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Re: Blublus divers
Oh c'est pas forcément "calculé" sciemment, c'est souvent inconscient, mais reste que c'est calculé grossièrement par la partie "intelligence sociale" du cerveau, via des seuils d'activation neuronaux.